A Hard Day's Night - The Beatles
Louis, encore une fois (tintintin)
Mesdames messieurs bonsoir... ou plutôt bonjour... ou plutôt bon après-midi. Le temps passe terriblement vite en été. Bizarrement, me fais terriblement chier aussi, - allez savoir pourquoi - le soleil, tous ces gens autour... M'enfin cela me permet d'écouter la musique; et pour vous (nombreux) lecteurs je m'attaque aux Beatles, à The Beatles.
John, Paul, George & Ringo. George, Paul, John & Ringo. Paul, John, George & Ringo. Ringo, Paul, George & John. Dans le sens que vous voulez, c'est les mêmes de toute façon. The Beatles ou le meilleur groupe de musique de tous les temps. Je ne vais pas m'emmerder (et vous emmerder) à raconter leur Histoire tant connue par le collectif; pour la minorité qui n'appartiennent pas au "collectif", faites vous sautez le caisson vous passerez moins pour un con. En tout cas... euh... humainement... "moi j'ai pas connu les Beatles parce que y'a pas longtemps que je suis dans le show-business mais y paraît très gentil, les Beatles très gentil, tous maigre et pourtant très gentil quand même. Comme quoi ça n'a rien à voir."
Bref, autant attaquer l'album : A Hard Day's Night. C'est lequel celui-là? Roooooooooooo... tu sais celui qui... euh... celui qu'a euh... enfin tu vois, quoi! Difficile (?) de s'y retrouver dans le Cluedo discograpique Beatlesien. Le Sergent Poivre avec le Revolver à Abbey Road? Il est question ici de leur troisième album, sortie en Angleterre le 10 juillet 1964, et qui opère en tant que bande originale de leur premier film, A Hard Day's Night de Richard Lester : trois jours dans la vie des Beatles.
Votre attention s'il vous plaît! Petit message à tous les profs d'anglais de l'Hexagone : Au lieu de nous montrer, en classe, des fims sur les grands faits d'armes british (ou ricains) ou signés de grands réalisateurs rosbifs (ou ricains), passez nous A Hard Day's Night! Au moins on écoutera...
Etonnamment, l'album est plus considéré comme BO de film que comme un album à proprement parler; aucune structure fluviale entre les titres, la piste 3 pourrait remplacer la piste 7, on ne s'en aperçevrai pas.
Mais ce qui frappe une fois de plus ce sont les compositions (Lennon/McCartney) : parfaites. Aucune reprise rock n' roll. Les Beatles veulent tout conquérir! Et pari gagné; grâce à une production simplette, très directe, très classique (George Martin semble avoir tout compris depuis le début...) et aux talents des quatres petits gars de Liverpool.
Que ce soit de Lennon : "A Hard Day's Night" (la chanson) qui s'ouvre avec cet accord magique, "If I Fell" (chanson magnifique qui nous file la nostalgie des années 60 et dans un même temps, le cafard des années 2010), le très Kinks "I'm Happy Just To Dance With You", ainsi que les très lennonienne "Any Time At All", "Tell Me Why"...
Ou McCartney : le single "Can't Buy Me Love" (composé et enregistré à Paris), "And I Love Her" (avec accent oriental), ou l'atemporel "Things We Say Today"...
La plupart parlant d'amour perdu et contenant un petit solo imparable d'Harrison et un rythme de batterie entraînant de Starr.
En fait, la recette est simple : Folk-rock dylanien (il souffle, caché derrière un ampli, c'est pas possible!) + ambiance girl's groups + soupçon de musique indienne + la beatles touch = A Hard Day's Night. Certes, certes, des plumitifs rabat-joie vous diront que ce n'est pas encore du très grand Beatles (en vue de ce qu'il va advenir). Et conclueront par "Dans la discographie du groupe, cet album est une oeuvre mineure (!)". Do i have to tell you one more time, I think it's a sin... Ces gens-là, devraient prévoir à la prochaine écoute du disque, une boite de cotons-tiges pour que cette musique puisse caresser leurs tympans d'enfants. Pour les Rock N' Rollers pur et dur, faites ça avec votre vibrato (pour un meilleur résultat). Car l'album ne donne qu'une envie : gober des amphétamines, monter dans une Chrysler Turbine, et survoler des endroits du monde.
Pour ce qui est de la pochette (bad trip...!), amusante et kaléidoscopique à souhait, elle peut retenir des gosses pendant des heures entières : Beatle John fait des jumelles avec ses mains. Beatle George fume une cigarette. Beatle Paul fait des grimaces. Beatle Ringo n'a pas l'air content. Martine mange une glaçe...oups! Padon, ça m'a échappé!!
Alors, une question demeure, A Hard Day's Night serait un packaging commercial? Sans doute, oui. Les Fab Four arnaqués par management veulent rentrer de l'argent pour pouvoir manger du caviar à la louche (que je suis vulgaire!). I don't care too much for money...
A Hard Day's Night, rare album de "déconne" du catalogue des Fab Four, de ce fait, la Beatlemania va s'étendre et transformer ces gentlemen en personnes égoïstes et méchantes (là j'exagère, c'est pour la polémique). Mais nous ne sommes plus en 1970 - année terrible -. Aujourd'hui, ce disque ainsi que ses treize copains apparaissent comme des échappatoires à cette société répétitve et moribonde. In this world there's nothing i would rather to do, I discoverred I'm in love with you... The Beatles, c'est certain, nous sauvent d'une forte vague (pour ne pas dire tsunami) de suicide. On peut d'ailleurs constater que pas grand monde n'écoute le son des Fab Four à France Telecom (suicide, suicide)... Je prends donc la décision de créer "la secte des fanatiques des Beatles tellement fanatiques qu'il croivent que les Bealtes peuvent sauver le monde". Premier menbre! Then we will remember, Things we say today...
Plus sérieusement, la musique de Beatles est divine. C'est un cadeau des Dieux. Des quatres immortels de Liverpool desendu de l'Olympe. Will make me feel alright, You know I feel alright
Pour vous.