(What's The Story) Morning Glory? - Oasis

Publié le par Bigyéti et le mystérieux sex-symbol universel

By Louis, le surhomme  

 

 

   Oasis. Ha ha! Quoi? Non! Pas le jus d'orange dégueulasse! Espèces de consommateurs, va. Oasis, le groupe.

   Allez c'est parti; "en un mot commençant, je n'irais pas par quatre chemins, j'irais droit au but, je vous parlerai franchement, je vais vous parler franchement, je vous parlerai franchement..." Oasis est le meilleur groupe de Britpop (et fuck Blur). La Britpop justement, aucune définition dans un dictionnaire français (!). Alors je propose la mienne (et pas de moquerie). Britpop . n.f. (de l'anglais Britpop) . Mouvement musical des années 90 en Angleterre s'inspirant des formations britanniques des années 60 (textes, mélodies, attitudes...). Ex. : Oasis, Blur, Pulp, Coldplay etc. Pas mal, pas mal.

   Au départ, le cas des frères Gallagher est classique, c'est toujours la même chose : deux racailles de la banlieue mancunienne découvrent Beatles, Kinks, Who etc. et décident de fonder un groupe. Les frères ennemis recrutent un guitariste rythmique, un bassiste et un batteur. Se font une réputation grâce à de nombreux concerts dans la campagne anglaise. Mais surtout à cause du bordel monstre qu'ils foutent tout du long. Don't let anybody get in your way, 'Cause it's all too much for me take... 30 août 1994 enfin, premier album Definitely Maybe : une vraie bombe. Les Oasis veulent juste devenir des Rock N' Roll Stars, comme ils disent.

   Pour mieux comprendre, retour vers les années 90 grâce à ma DeLorean DMC-12. Alors huuummm réglage O.K. Pouf!

   11 avril 1993, Clinique de Meudon (92), France. Nom de Zeus, c'est moi! Je suis en train de naître! Ma mère! Mon père!... Pourquoi le médecin qui "essaye" de me faire sortir est complètement saoul? Dimanche de Pâques oblige... Oh, mais pardon! Entre mon ego et  celui des deux frangins (parasites!), il n'y a plus de place pour du bon sens dans cette chronique. C'est la bagnole aussi, complètement défoncée...

   Hop hop hop! Direction octobre 1995 : Monsieur Rock est (encore) dans un sal état, l'épopée Grunge à très mal finie (si vous voyez ce que je veux dire). Les genres de musiques débiles commencent à se développer comme des mauvaises herbes. Oasis va tous défoncer. Et agir comme formidable détergent et faire disparaître toutes les merdes qui collaient au fond de la cuvette.

   Bref, 1995, faits marquants :  entrée en vigueur de l'Organisation Mondiale du Commerce à Genèvre avec 77 États membres,  annonce de la découverte de la première planète extrasolaire 51 Pegasi b, prix Nobel de chimie pour Franklin Sherwood Rowland. Wooouuuaaahhh!!! On s'en fou. 2 octobre 1995 , sortie de (What's The Story) Morning Glory?. Album qui se vendra à 22 millions d'exemplaires dans le monde (" à quand même"). Désolé, m'attarde pas sur les anecdotiques séances d'enregistrement de peur de paraître blaser, ou inculte. Demandez plutôt à quelqu'un qui y était (Wikipédia n'y était pas!).

   Alors et cet album? Il s'ouvre avec un gentil "Hello" qui nous plonge dans l'univers délicieusement pop/rock du groupe. Des accords type Oasis, ils rouleront avec ça tout durant. Et, attention! "Wonderwall" (hommage à George Harrison). Un ouragan, je pèse mes mots, va tout emporter sur son passage. La dernière grande chanson pop de notre temps. De plus, on indique souvent "Smells Like Teen Spirit" de Nirvana comme LA chanson des années 90 (c'est légitime). Dans ce cas, "Wonderwall" est bon deuxième. "Don't Look Back In Anger", on commence à songer au chef d'oeuvre. Suivi de "Hey Now", là, on y croit. Sinon? Euuuhhh... "Some Might Say"! La grande chanson rock d'Oasis, qui agit comme le verre de trop en soirée : elle nous fait vomir tous les relents du premier album qu'on avait (trop) vite oubliés. Ses chansons sont durs à commenter : elles ont toutes quelque chose de fondamentalement commun mais sont terriblement différentes les unes des autres. Vous suivez? Pas grave, vous avez sans doute pas assez bu. Voilà pourquoi je ne m'amuse pas à décortiquer méticuleusement chaque morceau. Seulement les titres porteurs de l'album. Trois chansons pop étonnantes et puis "Champagne Supernova", titre étrange précédé par une (seconde) interlude aquatique (?) de 39 secondes. Vraiment, une chanson magnifique, peut-être le plus bel effort de l'album. Liam nous montre là tous l'étendue de sa voix - qui bordera les nuits des milliers de groupies en chaleur - , impossible de chanter cela aussi bien que lui ("champagne supernova"). Et surprise surprise, Noel invitera son héros Paul Weller (des Jam) à la lead guitar (en anglais s'il vous plaît). Ce dernier titre se savoure bel et bien comme une coupe de champagne après trois shooters fortement chargés.

   Un album vraiment sympa, un peu lourd pour certains (effets...) mais vraiment sympa. A écouter n'importe quand.

    Ah, on a pas beaucoup parlé des musiciens. Revue des troupes.

Noel Gallagher : dirige le groupe d'une main de maître avec sa Les Paul. C'est son oeuvre. A +

Liam Gallagher : une voix juvénile, certes agaçante à force, mais exceptionelle. A

Alan White : un très bon batteur et la bonne surprise. B +

Paul Arthurs : rien à dire. Fait son boulot de guitariste rythmique. B 

Paul McGuigan : basse peu mise en avant et peu audacieuse sur certains titres. B - 

   Et la pochette dans tout cela? Culte. Autant que le Nevermind de Nirvana et le Rage Against The Machine de Rage Against The Machine (pour ne citer que les Nineties). Et comment une simple photo de deux hommes anonymes marchant dans une rue de Londres à 5 heures du matin devient culte.

   Mais (pardon) ce que l'on oublie souvent, c'est que Oasis aura un fort impact économique (désolé, faut bien parler de la merde dans laquelle on est). Après les Nirvana, Rage Against The Machine, Alice In Chains, Sonic Youth etc. où on condamnait la société et son système. Oasis, eux, s'en foutent royalement, vendent des tonnes de singles de d'albums, et pour cause, ils ont une armée de fans qui leurs lécheraient le cul même en cas de colique (frénétique, oui oui). Oasis est le symbole musical d'une société de consommation en plein essor. Oasis a réussi à pigeonner tout le monde ( plus de 80 millions d'albums vendus à ce jour). Oasis a relancé l'industrie du disque juste avant l'émergement du téléchargement. Oasis est arrivé au bon moment. Cos the years are falling by like the rain, And it's never gonna be the same... Plus jamais aucun groupe de rock ne réussira à vendre un disque à autant d'exemplaires.

   Après la récente séparation d'Oasis, j'ose imaginer la gueule de bois british. Avec plus un £ en poche, les rosbifs accusent le coup. Et si s'était de la faute de leur groupe chéri Oasis? C'est une autre histoire. Les deux frangins s'en foutent, ils pètent maintenant dans la soie, planent sur des nuages entiers de coke et ont les bourses bien pleines (ou vides, c'est selon). I took a walk with my fame... Je me marre.

   Oasis déteste tout le monde et n'aiment que leurs propres personnes. Vive Oasis! Raaaaaaaaaaa ça fait du bien d'être un vrai connard. Mais on a tous un peu d'Oasis en nous, n'est ce pas? But it's nothing to do with me.

 

Pour moi.

Publié dans Albums

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C
<br /> Putain j'aime vraiment cette chronique....quoi??<br /> Oasis je vous aime..<br /> <br /> C'est pour faire augmenter le nombre de commentaires et relancer un peu le blog aussi ^^<br /> <br /> Bye<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Bigyéti<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> :o<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Auto satisfaction XD<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> Et Blur alors ^^ ?<br /> <br /> <br />
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